Primavera

Exposition/Expérience digitale
de Leonardo Marcos

"Une visite virtuelle, immersive et interactive vous convie dans mes ‘maisons de poupées’, lieux réels où je m’isole pour créer et honorer mes rendez-vous secrets.
Une jeune beauté énigmatique vous regarde. Comme le ‘Jean-Baptiste’ de Da Vinci, elle désigne du doigt des cercles s’ouvrant sur des écrans vidéo. On y découvre neuf films accompagnés de musiques que j’ai composées avec mon ami Jaz Coleman, du groupe Killing Joke, et dont j’ai écrit les paroles. La majorité de ces films suit cette belle, qui nous guide à travers une visite labyrinthique. Elle y danse, espiègle, en se jouant de moi sur des longs plans-séquences, fardées par des filtres psychédéliques. Vêtue dans l’esprit pop d’une Mary Quant, elle s’abandonne à notre complicité sensualiste. Des images en Super 8 proviennent parfois de souvenirs amoureux de vacances, retrouvées dans mon grenier et mon cabinet de curiosités artistiques : mon ancienne fiancée au soleil ; la chanteuse des morceaux ; une amoureuse à cheval… On y retrouve aussi une jeune femme jouant à la poupée comme Jane Birkin, alors jeune maman, sur la pochette de Melody Nelson." Leonardo Marcos

"Une visite virtuelle, immersive et interactive dans mon appartement vous invite à découvrir ma passion pour Chopin, incarnée par la plus ravissante de mes muses romantiques. Immobile comme une statue, elle caresse les touches du piano offert par mon père, facteur de musique, lorsque j’étais enfant. Mes photographies, empreintes de mélancolie chopinienne, réalisées pendant l’automne et l’hiver, sont accrochées au mur de mon salon. Les mêmes images se meuvent, sur le prélude n°4, dans une autre pièce. Sur la platine vinyle, on peut entendre ce même morceau de musique, cette fois chanté par Jane Birkin." Leonardo Marcos

"Lors de mes promenades et voyages en Espagne, enfin permis, j’ai réalisé un carnet intime composé de textes et de photographies prises sur le vif. La passion pour ma jolie naïade blonde, auréolée des lumières dorées méditerranéenne m’a inspiré pour créer une ode à la vraie vie momentanément retrouvée.
Avec sa pâle beauté, elle y apparaît comme dans l’Ibiza des années hippies du film More. Avec elle, j’ai retrouvé mes jardins secrets, statues féminines anciennes et paysages maritimes azurés.
L’ensemble des photographies est exposé dans la galerie virtuelle néo-vintage Emilie D.. On y retrouve l’ambiance d’un film de Vadim période Don Juan 73." Leonardo Marcos

Pour célébrer l’année 2020, j’avais réalisé une visite virtuelle, immersive et interactive dans mon appartement parisien. On pouvait y redécouvrir mes créations de l’année 2019.
Ma belle de la ‘Doll House’ se tenait allongée dans sa robe rouge sur une table ; puis, dans une autre pièce, surprise dans son intimité, lisant, assise dans mon canapé.
Cette création a vu le jour deux mois avant le premier confinement : une vision plus que prémonitoire.
Comme le disait Rimbaud : "La poésie ne rythmera plus l’action, elle sera en avant." Leonardo Marcos

"À batailles d’amour, champs de plume."
Luis de Gongora

Annulée pour cause de confinement, Primavera, ma soirée botticellienne prévue le 21 mars 2020 au Silencio à Paris, était dédiée à l’inventivité allégorique. Je présentais alors mes créations récentes :

  • Une nymphe serpentine dansant sur scène, illuminée de lumières kaléidoscopiques ;
  • Un paravent digital diffusant les images d’une cavalière au galop ; dans la salle, évoluaient des muses aux robes nuptiales maculées de pétales murmurant aux oreilles des invités.
  • Puis des images : apparition d’Arielle Dombasle nue dans un lit d’écume en or, voguant tel un “bateau ivre“, dévoilant le secret de son parfum.

La Covid 19 a fait naufrager mon navire printanier, emportant au loin mes œuvres, mes belles modèles et danseuses aux visages du Quattrocento.

Cependant, mes combatives origines borgiesques m’ont poussé à poursuivre ma guerre artistique, chez moi comme ailleurs.
‘Primavera’ s’est alors poursuivie en huis clos, puis en extérieur, se transfigurant, cette fois, en des événements poétiques de ma vie privée. Ainsi mes belles muses m’ont-elles accompagné dans la métempsychose de mon aventure artistique. Comme un éternel retour, elles se sont plongées dans mes créations avec les délices de la féérie au féminin.

Par-delà le malheur qui régnait sur la planète, je me suis exilé dans un bonheur sentimental, sensuel, onirique et utopique.

Tout au long de cette année de pandémie, j’ai réalisé des œuvres à nouveau réunies, pour ce nouveau printemps, de nouveau sous le nom de “Primavera“.

‘En 2013, je rencontrai Leonardo Marcos. Ce fut un bonheur de présenter à Bruxelles ses ‘photographies poèmes’ lors de l’exposition ‘Les Filles du cahier volé’. Photographies sensibles et sensuelles inspirées du livre-témoignage de Régine Deforges, souvenir vibrant d’un amour contrarié et puni entre deux jeunes filles.
Cette exposition est suivie de l’exposition ‘Images publiques, images privées’, inspirées d’entretiens entre Catherine Robbe-Grillet et Leonardo Marcos.
À cette occasion, Véronique Bergen, autrice et philosophe, anime une soirée conférence passionnante avec Catherine Robbe-Grillet et Leonardo Marcos.
Premier trimestre 2021 : Leonardo pense à moi pour un nouveau projet…
Mars 2020/mars 2021 : une année de création intense en cohabitation avec un virus redouté.
Si l’obstacle amène au surpassement, cette année de création vitale pour Leonardo Marcos en est bien l’incarnation. Il contourne la guerre contre le virus, et s’échappe ; l’espace de liberté qu’il nous reste et qu’il investit est celui de l’imagination, de la sensualité et de la création. Ici, le jeu reste possible.

En effet, dans son huis clos, Leonardo a beaucoup créé, a beaucoup travaillé. Assoiffé de vie et d’expérience, il a simplement choisi de pousser par tous les moyens les murs de son appartement parisien.
L’Exposition/Expérience ‘Primavera’ est une immersion dans la psyché de Leonardo Marcos de mars 2020 à mars 2021.
Nous découvrons son intimité la plus secrète, le suivons pas à pas, rêve après rêve, aventure après aventure. Le voile se lève sur un univers sensuel clos, qu’il a, par l’arrêt obligé de ses activités courantes, l’occasion de réinventer. L’intimité de l’année passée auprès d’une muse au bord de la mer fusionne avec les muses de cette année 2020 ; sa puissance créative mêle le présent et le passé, l’ici et l’ailleurs, l’actuel et les souvenirs.
La fascination opère. Le carnet intime d’un homme confiné est libre, hors normes.
Leonardo Marcos photographie ses femmes-muses ou des paysages dès qu’une fenêtre de liberté s’ouvre ; il écrit, réalise plusieurs émissions de radio. Dans ses tournages de films en Super 8, surannés et presque déjà effacés, les plans, les temps lents, puis rapides s’enchaînent : la danse d’une muse, figure énigmatique, apparaît pour mieux disparaître ; la musique nous accompagne, le chant des sirènes aussi… Ce sont des vagues qui nous emportent !

Nous découvrons des espaces virtuels immersifs : la ‘Doll House’ et ‘Inside’, l’appartement de Leonardo Marcos hanté par ses amours. Ses créations et promenades virtuelles qui ne me sont pas familières m’invitent - nous invitent - à un vagabondage inédit, salutaire.
Que de surprises ! Nous sommes emportés par les mouvements inspirés de ces instants de vie, mordus, pris par l’envie de suivre Leonardo Marcos partout !
Tout en poésie et délicatesse, il anime nos mémoires, nos émotions; nous vibrons, une énergie vitale nous traverse.
Dans son carnet intime d’un homme confiné, je retrouve les personnages d’un roman qui pourrait s’intituler ‘À la recherche du temps perdu’. Tel Proust nous retrouvons le goût de l’avant. Au moyen d’images, de poèmes, de musiques, il vit plusieurs amours - celles du passé toujours vivantes, celles du présent aussi impalpables qu’impossibles - et un échange épistolaire poétique.
Leonardo Marcos communique avec ses amis, avec son public par mails tout au long de cette année 2020.
Il nous parle de relations sensuelles, de rêves, de désirs et d’amour.
A la fin de cette conversation, l’envie irrésistible de construire avec Leonardo une histoire, une exposition virtuelle d’un nouveau genre, issue de ses créations digitales poétiques inédites.
Ainsi est née l’Exposition/ Expérience ‘Primavera’.’

Créez votre œuvre digitale ou photographique en collaboration avec Leonardo Marcos.


Éloignement forcé entre un ‘ange parmi les anges’ à la grâce léonardienne et moi, nous avons initié une merveilleuse correspondance, écrite spontanément dans un style poétique. Elle a recopié de sa main l’ensemble de cette correspondance, faisant, comme dans un rituel sacré, un acte fort de nos sentiments partagés. Les mots sont devenus les métaphores de nos enlacements fantasmés et une œuvre digitale enivrante.

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